Cancer du sein et fertilité

Différents cancers, dont le cancer du sein, peuvent aussi bien toucher les jeunes femmes en âge de procréer que les femmes ménopausées.

A l’heure actuelle, grâce aux progrès de la médecine, l’efficacité des différents traitements donne de l’espoir à toutes celles qui sont touchées par cette maladie. Les chances de survie face au cancer augmentent et une guérison à long terme permet aux jeunes femmes de se projeter dans un avenir avec une famille et des enfants.

Après la maladie, la vie reprend ses droits et certaines femmes souhaitent accéder à la parentalité. Malheureusement, presque tous les traitements cancéreux exercent un effet négatif, souvent irréversible, sur la fertilité. On parle de gonadotoxicité.

C’est pourquoi, il est important d’informer les patientes des possibilités de préserver au mieux leur fertilité dans le cadre du traitement du cancer du sein et, dans la mesure du possible, de les orienter vers un centre spécialisé où une consultation d’oncofertilité est proposée avant de débuter tout traitement anticancéreux.

https://acteurdemasante.lu/fr/cancer-du-sein/cancer-du-sein-et-fertilite-le-point-sur-les-connaissances/

https://www.chl.lu/fr/dossier/la-preservation-de-la-fertilite-chez-les-femmes-atteintes-d-un-cancer

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Cancer du sein et grossesse

Enceinte pendant un traitement contre le cancer du sein, est-ce possible ? Oui, cela est possible. Le traitement qui va être choisi varie en fonction du terme auquel la maladie est découverte. Avant le 3ème mois de grossesse, il pourra être proposé à la femme une interruption de grossesse.

Bien vivre sa grossesse pendant un cancer du sein

Choisir le traitement adapté

  • La chirurgie ne pose pas de problème particulier et n’est pas contre-indiquée pendant la grossesse.
  • La radiothérapie doit être évitée en raison des risques pour le fœtus. Les rayons peuvent entraîner des mutations génétiques. Elle ne doit être pratiquée qu’après l’accouchement pour éviter tout risque de malformation chez le fœtus.
  • La chimiothérapie, si elle est nécessaire, est possible après le premier trimestre de grossesse, car on utilise des produits non toxiques pour le fœtus qui est déjà formé à ce terme.
  • L’hormonothérapie n’est en général pas indiquée pendant cette période, ces tumeurs étant rarement hormono-dépendantes. Vous pourrez éventuellement accoucher plus tôt, mais en sécurité pour le fœtus, pour permettre un traitement plus rapide et plus efficace. Votre accouchement peut alors être déclenché par des médicaments entre la 32e et la 36e semaine en fonction de la maturité du fœtus.

Vivre sans anxiété

Vivant cette situation particulière, il est compréhensible que vous soyez particulièrement angoissée. Parlez-en à votre gynécologue-obstétricien ainsi qu’à votre cancérologue. Rassurez-vous, le bébé sera normal car il n’est pas touché par le cancer et les traitements autorisés pendant la grossesse sont pour lui sans danger. Quelques problèmes de prématurité peuvent survenir, si votre accouchement a été déclenché, votre enfant sera alors pris en charge pendant quelques semaines dans un service spécialisé en pédiatrie.

Source : Europa Donna France

http://www.europadonna.fr/la-vie-avec/grossesse-et-fertilite/

Sexualité

Les cancers, et le cancer du sein en particulier, sont aujourd’hui assimilés à des maladies chroniques où la qualité de vie, dont la sexualité est partie intégrante, revêt une grande importance.

Faire l’amour avec l’autre passe par aimer son corps, même avec les défauts, plus difficiles à gérer après un cancer du sein, tant du fait de la réalité (cicatrices, prothèses, fatigue, sécheresse de la peau et des muqueuses, perte des cheveux, …) que de la symbolique intime de ce cancer. Il est donc essentiel de ne pas ajouter à cette difficulté le poids de fausses croyances.

NON, la perte partielle d‘une fonction sexuelle ne veut pas dire que la sexualité dans l‘ensemble est perdue. NON, rapport sexuel et sexualité ne sont pas identiques. NON, la sexualité n’est pas un luxe qu‘on ne peut pas se permettre dans la lutte pour la survie. OUI, la sexualité est possible dans le corps malade. NON, la sexualité ne nuit pas au corps malade. NON, le cancer du sein n’est pas contagieux. NON, je ne suis pas repoussante. NON, je ne dois pas avoir peur du regard de l’autre. NON, tout ne dépend pas de l’autre.

Source : Europa Donna France

http://www.europadonna.fr/la-vie-avec/sexualite/

Contraception

La contraception orale correspond le plus souvent à l’association dans une même « pilule » (ou contraceptif oral) d’un œstrogène et d’un progestatif. Parfois, un progestatif seul est utilisé. La contraception hormonale est contre-indiquée en cas de cancer du sein. Il faudra avoir recours à une contraception de type mécanique (dispositif intra-utérin non hormonal ou préservatif).

Pilule et cancer du sein

Globalement, la pilule n’augmente pas le risque de développer un cancer du sein. Pour les femmes ayant pris la pilule très jeunes et longtemps avant une première grossesse, il persiste une incertitude. Il a été montré que la pilule réduit le risque de cancer de l’ovaire et de l’endomètre. Il n’y a pas de contre-indication à prendre la pilule y compris en cas d’antécédents familiaux de cancer du sein. Une surveillance régulière est nécessaire, comme lors de tout traitement médical

Peut-on donner la pilule en cas de cancer du sein ?

La pilule œstro-progestative, comme tous les médicaments comprenant des oestrogènes, est contre-indiquée en cas de cancer du sein. Le problème des pilules progestatives est parfois débattu : en l’état actuel des connaissances, on ne peut pas affirmer leur innocuité sur de longues années d’utilisation et elles ne doivent pas être données en cas de cancer du sein. Chez les patientes atteintes de cancer du sein il est conseillé de choisir une contraception par dispositif intra-utérin (stérilet), ou par préservatif.

Source : Europa Donna France